www.autolontan.fr

Après plusieurs mois d'attente, j'ai finalement récupéré ma vespa qui était en peinture dans un lycée professionnel.

Autant dire que les six mois passés sont loin d'être justifié pour le résultat final : trous non bouchés, zones mal préparées, non poncées, peinture qui déborde... Bref du travail indigne de ceux qui sont censés détenir et transmettre un savoir faire.

Vous trouverez dans les albums le résultat final qui au niveau de la teinte reste conforme à ce qui était demandé. Pour info, cette teinte à la référence Verde Paraggi 315 et date de 1969.

J'ai prévu de l'accessoiriser en blanc et j'attends une paire de poignées pour commencer. Les protections d'ailes passeront en peinture blanche aussi, tout comme le pare choc avant.

Quoiqu'il en soit, ayant de nouveaux pb moteurs et électriques malgré un piston neuf, il devrait repartir à la rentrée au lycée, histoire de faire corriger qq détails trop voyants au passage. A suivre...

Un premier projet n'est pas toujours évident à gérer, manque d'expérience oblige mais quand se rajoute la contrainte de la distance, cela n'arrange pas les choses. Pas évident donc de faire avancer la rénovation en étant à 11 000 km et surtout très frustrant de ne pouvoir mettre les mains dans le cambouis. Mais Rome ne s'est pas faite en un jour...et petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent : profitant de mon anniversaire, j'ai pu me faire offrir un train complet de pneus achetés en ligne. Je passe sur la première livraison égarée par le transporteur. Convaincu par Thierry, j'ai validé le montage du moteur reconditionné puis le remplacement des plaques de la benne par de nouvelles en alu (après un gros travail de décapage et de protection du chassis). J'ai su, jusque là, rester très raisonnable sur les accessoires dispo en ligne : à part un feu arrière acheté sur ebay et une boule pour le volant : rien ! Priorité au principal : dans l'ordre, le rendre roulant avant de le rendre beau. C'est pour cela, que j'ai quand même changé de levier de vitesse. Pour faire quasiment 100km par jour pour aller travailler, il faut un minimum !
Finalement, cela nous mène à fin juin, date à laquelle les ridelles redressées doivent reprendre leurs places et le CT passé permettre le pré-acheminement à Bordeaux pour rallier le Havre, point d'embarquement pour la Réunion. Entre temps, la carte verte nécessaire pour faire quelques km avant son départ a été acheté auprès d'Axa. Bonne nouvelle pour une fois : la cotisation d'un véhicule ancien reste modique (même si j'espère ne jamais avoir de carton car je ne suis pas sur du remboursement de la casse)
Le plus dur aura été de ne pas le remettre en vente car le prix de la traversée est carrément prohibitif : entre le fret et les taxes à l'arrivée compter env 3000 euros ! En voyant le prix des 203 et autres anciennes en ligne sur internet, cela fait réfléchir. Evidemment, à la Réunion, rien n'est pareil. L'échelle des valeurs change un peu la donne même si j'ai vu passer (trop tard) une Gordini à 5000 euros ! Mais bon avoir un véhicule hors norme se mérite.
Bientôt des images du débarquement ici...
Quelques lignes de la 203 de mon pote qui a fait des petites : une autre pour pièces la rejointe sur le gravier de la cour. Des photos sont prévues pour vous faire partager l'avancée des travaux

était un motard qui perdit l'usage de ses lombaires l'obligeant ainsi à raccrocher casques et gants. Eh oui, 21 ans sur deux roues ça laisse des traces... Ne pouvant se résoudre à rouler "comme tout le monde", il commença à regarder quel véhicule pourrait remplacer sa monture. Etant récemment papa, il n'eut pas le loisir de commencer immédiatement mais après 4 ans, le temps était venu de passer à l'action...

Habitant à la Réunion et pour joindre l'utile à l'agréable (des travaux sont toujours prévus qd on a une maison), son choix s'arrêta sur un pick up. Ce genre de véhicule permet aussi de partir en pique nique ou faire du vélo sans se demander comment tout entasser dans le coffre.

Le hasard lui fit croiser, lors d'un retour dans la famille en métropole deux personnes qui vont modifier l'histoire, en tout cas la sienne. Tout d'abord, il tomba sur une annonce internet qui, miracle, correspondait à une adresse vraiment proche de chez sa mère. Comme quoi il n'y a pas de hasard... Thierry, routier, quand il ne s'occupe pas du club Volkswagen Passion, avait acquis un pick up de 75 mais un nouveau projet s'étant annoncé, l'avait remis en vente. En l'état, comme les photos peuvent le montrer, il n'était pas utilisable immédiatement mais c'était une bonne base de resto.

N'écoutant ni sa banque, ni sa femme, le compte épargne fut vidé pour acquérir le volkswagen convoité. Les éléments principaux à sa restauration étant entendus, l'aventure démarre...

Mais le deuxième larron me direz-vous ? Eh bien, c'est un copain de fac qui, lui aussi amoureux de vieilles voitures (merci papa pour le virus), lui montra lors d'une visite de courtoisie, sa 203 en cours de restauration. Quelques heures après était né l'idée du site afin de partager cette envie et cette passion commune.

A suivre...